Le 8 octobre 1988, alors que la grossesse de mon épouse s’est déroulé normalement, à l’accouchement nous perdons un petit garçon.
L’état de santé de ma femme, jusqu’alors excellent, se dégrade et très vite, elle perd toutes ses forces ; elle souffre d’une forte fièvre.
S’ensuivent deux mois d’inquiétude sur ses chances de survie (septicémie oedémescardiaque et pulmonaire avec présence de virus très offensifs). Le bébé lui n’avait pas supporté.
Les prises de sang successives révèlent une forte baisse des protéines avec dégénérescence du système immunitaire.
Pendant trois mois, on procède à diverses recherche pour tenter d’expliquer ces fuites de protéines.
De nombreux examens n’aboutiront pas ; c’est un cas rare dans ce grand hôpital de Lyon.
Le professeur N. fait appel à deux confrères spécialisés : ensemble, ils ne feront que constater sans expliquer. Le professeur N. nous propose de tenter un traitement plus lourd : « une corticothérapie ». Un mois après, la dose importante semble stabiliser les protéines. Il est possible de diminuer la cortisone : la chute est stoppée.
Les valeurs restent basses mais acceptables. La vie reprend son cours. Lors des trois grossesses suivantes, la surveillance de mon épouse révèle à chaque fois, entre le 4e et le 7e mois, une chute brutale des protéines. A chaque fois, la corticothérapie la stoppera et la stabilisera, nous évitant ainsi le tableau dégénérant connu en 1988. Nous voilà avec trois beaux enfants !
La révélation .
En 1994, alors que je ne cherche aucun sens à ma vie et qu’égoïstement, je suis heureux, Dieu se révèle à moi et me fait comprendre la vérité.
Le miracle immédiat du changement de ma personne va toucher mon épouse et l’amener à accepter Dieu. Nous sommes baptisés : elle en 2000, moi en 2001 et notre fille aînée en 2002.
Une nouvelle grossesse se présente. Nous nous réjouissons tous, mais le souvenir des problèmes précédents nous inquiète.
De nouveau, la surveillance médicale révèlera une chute brutale des protéines. Le médecin ordonne la mise en route du traitement. A ce moment là, mon épouse et moi nous nous concertons : Dieu est maintenant présent dans notre vie, nous savons que l’Eglise prie pour nous, nous allons donc prier et refuser la cortisone. Ce même soir, après cette décision, je me met au lit avec inquiétude et angoisse. Je fais l’effort de prier et entre dans une prière profonde, pleine de foi et de confiance.
C’est un souvenir extraordinaire ; Dieu s’adresse clairement à moi pour la seconde fois : « Sois rassuré, je m’occupe de tout, il n’y a plus de problème ». Je m’endors comme un bébé plein de confiance et rempli d’une paix inexplicable sans Dieu.
La prise de sang suivante que le médecin souhaite rapprocher va nous prouver que Dieu a été plus fort que la cortisone. Non seulement les protéines ne chutent plus mais elles sont remontées aux maximum. Nous n’avons pas fait l’autre prise de sang que le médecin souhaitait ; il pensait qu’il y avait peut-être une erreur du laboratoire.
Pourquoi ?
Nous venons d’avoir une ravissante petite fille. Nous sommes des parents et une famille heureuse lorsque l’hôpital et le pédiatre nous informent d’un risque de malformation osseuse et articulaire pour notre bébé.
Ma foi est ébranlée, mon épouse « craque », je culpabilise et me dis que c’est une nouvelle épreuve parce que je me suis relâché spirituellement après les bénédictions précédentes.
Les paroles de notre pasteur m’aideront beaucoup : « La culpabilité n’est pas Dieu ».
Alors, je me remets en prière en demandant à Dieu : « pourquoi ? » Il me donnera la réponse : « Il veut nous voir grandir dans sa présence par des épreuves à la hauteur de nos forces. »
Cela devient clair dans mon esprit et je trouve la force de prier, non pour la guérison du bébé, mais pour qu’elle soit un témoignage encourageant pour nous, nos frères et sœurs et notre entourage. En même temps, nous demandons à notre Eglise et notre pasteur de prier.
Un spécialiste nous confirme la malformation au degré le plus élevé. Il faudra au moins une année de traitement, kiné 24heures sur 24 par le port d’un harnais, puis de la kinésithérapie plus lourde en service hospitalier spécialisé. Et compte tenu de la gravité atteinte, si les traitements ne sont pas suffisamment efficaces, il faudra une intervention chirurgicale vers l ‘âge de 3 ans. Mais un mois plus tard, l’échographie de contrôle montre que notre petite fille est guérie. Le chirurgien, lui attendra quatre contrôle pour se prononcer pour une guérison à 5 mois, stupéfait par cette rapidité.
L’Ecriture dit : « la prière du juste a une grande efficacité » (Epître de Jacques chapitre 5 Verset 16) …Jésus lui même a dit : « Et si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux » (Evangile de Matthieu Chapitre 18 Verset 19).
Monsieur et Madame Bornicat de Briançon.
Témoignage confirmé par le pasteur Bernard Villa.